Vilanola commence par une victoire
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Hambourg 1-2 FC Barcelone
Buts : Arslan pour Hambourg; Dani Alvés et Deufoleu pour le Barca
Une première mi-temps engagée, une deuxième chiante à mourir. Pour sa première sortie de l’année, un Barca mixte s’est imposé sur la pelouse d’Hambourg, grâce à 45 premières minutes correctes et un Dani Alvés déjà en pleine forme. C’est tout ce qu’il y a à retenir de cette première victoire de Tito Vilanova, qui a dû faire sans l’essentiel de son groupe. Car oui, Messi peut se blesser. Et ça coûte cher à son club. Un hématome intramusculaire à l’entrainement, et ce sont près de 400 000 euros qui partent en fumée. Bon, c’est comme priver Ibra d’une semaine de salaire, pas de quoi en faire un drame. Pour les 125 ans du Hambourg SV, le club allemand a fait les choses en grand, lâchant 1,2 millions d’euros pour faire venir le Barca et sa star argentine à l’Imtech Arena. Messi étant forfait, le cachet pour les Catalans est donc réduit de 30%, comme le précisait l’accord. Pas non plus d’internationaux espagnols, encore à la plage, ni de Puyol, Villa, Thiago Alcantara et Cuenca, restés en Catalogne pour finir de soigner leurs blessures. Il en fallait plus pour refroidir les supporters locaux, qui n’ont pas laissé un siège vide pour ce match de gala.
Dani Alvés fait le spectacle
Pour sa grande première, Vilanova propose donc un mixte entre équipe première et réserve. Pinto a déjà le droit à son moment de gloire de la saison en héritant du brassard. Adriano, Mascherano, Bartra, Dani Alvés, Afellay et Alexis sont aussi alignés. Pour le reste, c’est la cantera qui bouche les trous, avec notamment le jeune Deulofeu aux avant-postes, tout juste champion d’Europe U19 et promesse du club blaugrana. Le Barca n’a besoin que de quatre minutes pour lancer la rencontre. Un corner au deuxième poteau et Alexis, tout seul, sert en retrait Dani Alvés qui place sa mine sous la barre. Omniprésent, le latéral brésilien assure le spectacle à lui tout seul dans son couloir droit. Min Son, numéro 40 dans le dos, Sud-Coréen d’à peine 20 ans, est le seul joueur d’Hambourg à se montrer dangereux, avec un enchainement contrôle porte-manteau-coup du sombrero-frappe écrasée. Mais Afellay, toujours aussi léger physiquement, se fait chiper le ballon par Arslan, qui est à la finition pour l’égalisation. En tenant de revenir, Pinto s’emmêle les pinceaux, tente un geste approximatif pour détourner le ballon, qui passe finalement entre ses jambes. La classe, comme toujours. Le plan de jeu du Barca est le même que d’habitude, sauf que sans Busquets, Xavi, Iniesta ou Fabregas, c’est plus difficile de contrôler le milieu de terrain. Ça donne un match brouillon, mais équilibré et engagé. Devant, Alexis est de loin le Catalan le plus en vue. Dani Alvés, qui ne fait donc pas la différence entre un match amical et une finale de C1, s’arrache pour récupérer un ballon, Afellay en profite pour déborder et frapper. Adler repousse mais Deulofeu est là pour conclure.
Le Barca B, et l’ennui
Deuxième mi-temps, deuxième rencontre. Tito a tout changé, sauf Pinto et Sergi Roberto. L’occasion d’en savoir un peu plus sur cette réserve du Barca. Coup dur pour Muniesa, déjà gravement blessé, qui en dix minutes laisse son genou sur la pelouse. Problème, Vilanova n’a plus de remplaçant, c’est donc Bartra qui renfile son maillot et fait son retour en défense. Etonnamment, le Barca contrôle bien davantage le match qu’en première mi-temps, monopolisant le ballon dans le camp adverse. Comme les grands, en moins fluide. En beaucoup plus de touches de balle. En revanche, sans les dynamiteurs Dani Alvés, Alexis, Afellay voire Deufoleu, pas une occasion à se mettre sous la dent. Ce n’est plus un match de foot mais une passe à dix. C’est là que les supporters regrettent Messi. D’autant que leur équipe ne propose absolument rien. Ce match d’anniversaire, c’est avant tout un cadeau pour les gamins du Barca B, qui s’offrent une petite démonstration devant 50 000 spectateurs. Deux-trois têtes au-dessus sur corner, une frappe lointaine non cadrée. Cette deuxième mi-temps n’a servi à rien, sauf à préserver le résultat. Tito Vilanova commence par une victoire, ça doit largement lui suffire.
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Buts : Arslan pour Hambourg; Dani Alvés et Deufoleu pour le Barca
Une première mi-temps engagée, une deuxième chiante à mourir. Pour sa première sortie de l’année, un Barca mixte s’est imposé sur la pelouse d’Hambourg, grâce à 45 premières minutes correctes et un Dani Alvés déjà en pleine forme. C’est tout ce qu’il y a à retenir de cette première victoire de Tito Vilanova, qui a dû faire sans l’essentiel de son groupe. Car oui, Messi peut se blesser. Et ça coûte cher à son club. Un hématome intramusculaire à l’entrainement, et ce sont près de 400 000 euros qui partent en fumée. Bon, c’est comme priver Ibra d’une semaine de salaire, pas de quoi en faire un drame. Pour les 125 ans du Hambourg SV, le club allemand a fait les choses en grand, lâchant 1,2 millions d’euros pour faire venir le Barca et sa star argentine à l’Imtech Arena. Messi étant forfait, le cachet pour les Catalans est donc réduit de 30%, comme le précisait l’accord. Pas non plus d’internationaux espagnols, encore à la plage, ni de Puyol, Villa, Thiago Alcantara et Cuenca, restés en Catalogne pour finir de soigner leurs blessures. Il en fallait plus pour refroidir les supporters locaux, qui n’ont pas laissé un siège vide pour ce match de gala.
Dani Alvés fait le spectacle
Pour sa grande première, Vilanova propose donc un mixte entre équipe première et réserve. Pinto a déjà le droit à son moment de gloire de la saison en héritant du brassard. Adriano, Mascherano, Bartra, Dani Alvés, Afellay et Alexis sont aussi alignés. Pour le reste, c’est la cantera qui bouche les trous, avec notamment le jeune Deulofeu aux avant-postes, tout juste champion d’Europe U19 et promesse du club blaugrana. Le Barca n’a besoin que de quatre minutes pour lancer la rencontre. Un corner au deuxième poteau et Alexis, tout seul, sert en retrait Dani Alvés qui place sa mine sous la barre. Omniprésent, le latéral brésilien assure le spectacle à lui tout seul dans son couloir droit. Min Son, numéro 40 dans le dos, Sud-Coréen d’à peine 20 ans, est le seul joueur d’Hambourg à se montrer dangereux, avec un enchainement contrôle porte-manteau-coup du sombrero-frappe écrasée. Mais Afellay, toujours aussi léger physiquement, se fait chiper le ballon par Arslan, qui est à la finition pour l’égalisation. En tenant de revenir, Pinto s’emmêle les pinceaux, tente un geste approximatif pour détourner le ballon, qui passe finalement entre ses jambes. La classe, comme toujours. Le plan de jeu du Barca est le même que d’habitude, sauf que sans Busquets, Xavi, Iniesta ou Fabregas, c’est plus difficile de contrôler le milieu de terrain. Ça donne un match brouillon, mais équilibré et engagé. Devant, Alexis est de loin le Catalan le plus en vue. Dani Alvés, qui ne fait donc pas la différence entre un match amical et une finale de C1, s’arrache pour récupérer un ballon, Afellay en profite pour déborder et frapper. Adler repousse mais Deulofeu est là pour conclure.
Le Barca B, et l’ennui
Deuxième mi-temps, deuxième rencontre. Tito a tout changé, sauf Pinto et Sergi Roberto. L’occasion d’en savoir un peu plus sur cette réserve du Barca. Coup dur pour Muniesa, déjà gravement blessé, qui en dix minutes laisse son genou sur la pelouse. Problème, Vilanova n’a plus de remplaçant, c’est donc Bartra qui renfile son maillot et fait son retour en défense. Etonnamment, le Barca contrôle bien davantage le match qu’en première mi-temps, monopolisant le ballon dans le camp adverse. Comme les grands, en moins fluide. En beaucoup plus de touches de balle. En revanche, sans les dynamiteurs Dani Alvés, Alexis, Afellay voire Deufoleu, pas une occasion à se mettre sous la dent. Ce n’est plus un match de foot mais une passe à dix. C’est là que les supporters regrettent Messi. D’autant que leur équipe ne propose absolument rien. Ce match d’anniversaire, c’est avant tout un cadeau pour les gamins du Barca B, qui s’offrent une petite démonstration devant 50 000 spectateurs. Deux-trois têtes au-dessus sur corner, une frappe lointaine non cadrée. Cette deuxième mi-temps n’a servi à rien, sauf à préserver le résultat. Tito Vilanova commence par une victoire, ça doit largement lui suffire.
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