Pour la première fois de son histoire, la ville d'Oklahoma vivra une finale NBA. Le Thunder s'est qualifié en s'imposant face au San Antonio (107-99) de Tony Parker (29 points) lors du match 6 avec notamment 34 points de Kevin Durant. Ce sera à partir de mardi prochain, face à Miami ou Boston. "On n'a rien à se reprocher. On ne pouvait tout simplement pas battre ces mecs-là". La phrase est signée de l'Argentin des Spurs Manu Ginobili. Elle témoigne de la motivation de Kevin Durant et de ses partenaires, menés de 15 points à la pause et pourtant vainqueurs de ce match 6 (107-99). Le Thunder, revenu de 0-2 à 4-2 dans cette finale de Conférence Ouest, ne voulait pas retourner dans le Texas pour un match décisif. Il a donc terminé le travail dans sa salle la nuit dernière pour atteindre la première finale NBA de l'histoire de la ville, la première pour la franchise depuis 1996 quand elle était encore basée à Seattle sous le nom de Supersonics.
Avec 34 points et 14 rebonds, Kevin Durant a été une fois de plus le grand artisan de cette qualification. Le meilleur marqueur de la saison régulière a été bien aidé par Russell Westbrook (25 pts) et James Harden (16). En face, les Spurs ont joué une mi-temps seulement, notamment Tony Parker (21 de ses 29 points conjugués à 12 passes). Insuffisant, comme les 25 points de Tim Duncan ou encore l'étonnante performance de Stephen Jackson (23 points dont 6 sur 7 derrière la ligne). Le Thunder, qui a accusé un retard maximum de 18 points, a donc pu revenir avant de prendre les commandes pour de bon dans le dernier quart temps.
A partir de mardi prochain, la franchise d'Oklahoma City partira donc à la conquête de sa première bague. Pas une mince affaire face aux expérimentés Celtics (qui mènent 3-2 et disputent le match 6 à domicile ce soir) ou face au Big Three de Miami. Mais le Thunder, qui vient de battre les trois dernières franchises de l'Ouest titrées (Mavericks, Lakers et Spurs) ne semble pas faire de complexe ou avoir de limite. Et si ce n'est pas pour cette année, la jeunesse de son effectif lui offre de beaux jours à venir. Aux Etats-Unis, certains observateurs évoquent déjà la possibilité d'une dynastie Durant/Thunder. Dès 2012?